Une bonne année 2017 !

 

Les élus CGT de l’OVE vous souhaitent le meilleur pour vous,

celui dont vous rêvez et celui dont vous déciderez…

 

L’année passée a été difficile, remplie d’insécurité et d’inquiétudes pour tous. 2016 aura été marquée notamment par la casse du code du travail par un gouvernement au triste bilan social et démocratique.

Les consultations des organisation syndicales représentatives sont restées symboliques et des millions de personnes mobilisées dans les entreprises et des manifestations à répétition n’ont pas fait varier le cours des choses : Finalement quatre 49-3 pour faire passer en force des lois absolument libérales et destructrice de droits de millions de salariés…

Dès ce 1er janvier 2017,  l’essentiel des textes de la loi sur le travail est applicable : sur le temps de travail, sur l’assouplissement des licenciements économiques ou par rapport à la réforme de la médecine du travail, etc….

il est trop tôt pour en voir les effets, notamment sur l’augmentation du temps de travail, les salaires ou le volume des licenciements économiques. Mais la majeure partie du texte est désormais assimilée dans les entreprises et au niveau des branches et il convient d’être très vigilant.

À titre d’exemple, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (l’UIMM) et certains syndicats ont déjà signé un accord qui permettra aux entreprises du secteur de moduler le temps de travail sur trois ans (contre un an actuellement), comme le permet la loi El Khomri.

Renault, plus précisément, veut intégrer la modulation sur trois ans ainsi que la réduction du délai de prévenance à un seul jour en cas de changement d’horaire de travail dans son futur « accord compétitivité », actuellement en cours de négociation…

la durée quotidienne de travail effectif par salarié ne peut excéder dix heures, c’est ce que fixe la loi. Mais désormais, un accord d’entreprise peut prévoir le dépassement jusqu’à douze heures en cas « d’activité accrue ou pour des motifs liés à l’organisation de l’entreprise », cela sans plus de précisions. Sur une semaine, seul le maximum (quarante-huit heures) est indiqué en matière d’ordre public. Un simple accord d’entreprise ou d’établissement pourra autoriser un dépassement de la durée hebdomadaire de travail jusqu’à quarante-six heures, pendant douze semaines consécutives !

On peut craindre malheureusement la venue prochaine de cas emblématiques avec les nouvelles règles de licenciement économique…

Plusieurs entreprises ont par ailleurs anticipé les décrets et prévoient des accords de flexibilité “maison” : L’inversion des normes semble donner des ailes aux directions… Le mécanisme est simple et redoutable : flexibiliser encore plus et accroître le risque de chantage à l’emploi. Dans ce contexte, la négociation en entreprise sans protection au niveau supérieur de la loi est un terrain miné…

Soyons clairs, licencier plus facilement ne crée pas d’emploi et toucher à la durée du travail sans augmenter les salaires c’est de fait une baisse de salaire, les questions de la santé et des conditions de travail se posent de façon évidente… On peut aujourd’hui mettre en préambule d’un accord sur les congés, les astreintes, « en vue d’un accord de maintenir l’emploi » et changer les règles. C’est infini !

Dans ce contexte, les élus CGT OVE redisent leur engagement à vous représenter en conscience et avec toutes les valeurs de notre syndicat. Dans notre époque, l’action syndicale est un moyen de sauver les valeurs de notre société, son avenir et sa capacité de décider démocratiquement des changements souhaitables.

 

 

 

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *