📢 L’intersyndicale appelle à de nouvelles journées interprofessionnelles le mardi 7 février et le samedi 11 février pour dire non au recul à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation

On entend les arguments tordus du gouvernement qui cherche à faire passer des reculs pour des avancées : On nous raconte un plus pour les carrières longues, un progrès pour les femmes et même une meilleure prise en compte des seniors dans les entreprises, etc…

Les Français comprennent très bien qu’on on leur joue du pipeau.

Droit dans les yeux : le président, la ministre ou n’importe quel « porte-parole » nous affirment même avec une belle sincérité que c’est une mesure « juste ».

Pourtant la réalité c’est quand même qu’ils décident d’allonger la durée de cotisation et de reporter l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans !

 

D’autres chiffres s’invitent dans les slogans et pancartes des manifestants : 25 % des hommes et 13 % des femmes les 5% les plus pauvres meurent avant 62 ans… Et puis il y a la masse des autres, tous ceux qui ont bien compris qu’il va être bien difficile de tenir leur boulot et qu’un coup de dés peut très vite les envoyer sur la case chomage, maladie, RSA et « débrouille-toi » avec leurs dernières années rythmées par les douleurs et les maladies.

Travailler plus longtemps pour apporter plus de recettes n’est pas une solution réaliste. Aujourd’hui, à 60 ans, seul un actif sur deux est encore en activité, l’autre moitié se répartissant entre chômage et invalidité.

Les Français ont compris qu’on leur joue de la flute. Où est la justice ? La volonté Macron pour les retraites c’est son choix de société libérale : il s’agit d’abattre les retraites comme ont déjà été attaqués la sécu, l’hôpital et le système d’assurance-chômage…

Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) démonte l’argument d’un principe de dépenses de retraite non contrôlées : au contraire, « la dynamique des dépenses de retraite est globalement toujours contenue par rapport à l’évolution de la richesse nationale »

Il explique même que de « de 2032 jusqu’à 2070, malgré le vieillissement progressif de la population française la part des dépenses de retraite dans la richesse nationale serait stable ou en diminution ».

Le rapport est là :

Rapport annuel du COR septembre 2022 – Évolutions et perspectives des retraites en France | Conseil d’orientation des retraites (cor-retraites.fr)

La synthèse :

Synthèse Rapport annuel du COR septembre 2022

Le problème est bien celui de la répartition des richesses et de notre choix de Société : La France va-t-elle maintenir son système de solidarité ou le détruire et continuer à baisser les impôts de ceux qui ont déjà plus que les autres ?

Bien sûr on ne met pas sur la table le sujet de l’intensification du travail et de sa perte de sens…

L’exécutif qui nous regarde d’en haut choisit pour nous, mais ce choix doit dépendre avant tout des Français qui ont bien compris qu’au-delà des chiffres, il y a des histoires de vie et qu’on les prend pour des imbéciles…

Les ministres Borne, Dussopt, Darmenin, etc…  racontent l’air indulgent qu’ils comprennent, qu’ils entendent et trouvent justifié que les Français s’inquiètent du sujet… C’en devient normal que plus de deux millions de personnes soient dans la rue, quel mépris ! Ça va passer comme pour un petit qu’on laisse faire son caprice avec bienveillance…

Encore NON ! C’est insupportable ! La répartition des richesses produites est tellement injuste et inégalitaire qu’on ne se laissera pas imposer une réforme tellement injuste, brutale et antisociale !

tract_federal_appel_7_et_11_fevrier

communique_intersyndical-_le_gouvernement_doit_entendre_et_retirer_sa_reforme_31-01-2023

📢  L’intersyndicale appelle à de nouvelles journées interprofessionnelles le mardi 7 février et le samedi 11 février pour dire non au recul à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation. 

 

 

 

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