L’urgence d’État serait la casse des acquis sociaux ?

Après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron « à l’issue d’une campagne chaotique marquée par les affaires et l’expression de Français qui ne supportent plus ceux qui les gouvernent » nous nous demandions : « En route vers quoi ? »

Depuis, la guerre annoncée est déclarée au Code du travail et à la Sécurité Sociale ! Une guerre qui voudrait être menée et gagnée en quelques semaines pour que tout soit réglé avant la fin de l’été…

Il y aurait « urgence d’État » à casser les acquis sociaux, le gouvernement a été formé et il y a de quoi s’inquiéter : À se demander si ce n’est pas monsieur Gattaz du MEDEF qui a été nommé ministre du Travail et en charge de la Solidarité et de la Santé…

Le Code du travail est sur la sellette, notamment sur ces trois dispositions : Le plafonnement des indemnités prud’homales, la création d’une instance unique du personnel et l’inversion de la hiérarchie des normes qui donne la primauté à l’accord d’entreprise.

Dès le mardi 23 mai, les organisations syndicales ont été reçues par le Président Macron pour commencer des discussions « très démocratiques » avant les ordonnances.

Le secrétaire général de la CGT a redit l’impératif d’un Code du Travail qui renforce les droits des salarié-e-s où faciliter les licenciements au nom du « coût du travail » est une erreur fondamentale : C’est le capital qui coûte et c’est le travail qui créé les richesses !

Non, l’urgence d’État n’est pas la casse des acquis sociaux !

Plus que jamais, soyons propositions, revendications et développons nos actions…

Pour la nécessaire reconquête industrielle,

Pour l’indispensable réduction du temps de travail,

Dans la lutte constante contre les idées d’extrême droite,

Pour l’augmentation des revenus du travail-salaire,

Pour les retraites,

Pour les prestations sociales

Pour la formation syndicale

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *