Le 7 mars, ce sont  3,5 millions de personnes qui se sont mobilisées, par la grève et/ou la manifestation.

Malgré le succès populaire des mobilisations conduites par une intersyndicale unie, elles n’ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Le silence du président Macron constitue un grave problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation délétère.

Comment comprendre ce déni démocratique ?  Tous ceux qui partagent le refus de cette réforme, qui la désapprouvent, qui manifestent ou qui la combattent en tant que militants ou responsables politiques veulent une issue à cette impasse qui violente notre société.

C’est un cul de sac, et puis ce coup de force du « vote bloqué » enclenché par le gouvernement au sénat, mais de quoi s’agit-il ?

Ce n’est pas le 49.3 mais un autre article, le 44.3 qui prévoit que « l’assemblée se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement ».

Bref, impossible pour l’opposition de discuter ou de faire voter ses amendements. Si les amendements ne peuvent pas être débattus ni votés, ils peuvent uniquement être présentés par leurs auteurs à travers des prises de parole de… deux minutes : Une farce !

Merci les sénateurs qui votent pour cette horreur ! Eux ne sont pas concernés et d’ailleurs qui représentent-ils ? Un sénat toutou du gouvernement qui piétine le parlement et ne représente pas la majorité des travailleurs.

Il faut dire que l’incroyable régime de retraite des sénateur n’est pas touché, il reste « à l’équilibre » : avec les bons fonds publics ! Retailleau, Ciotti, Larcher merci !

Alors et cela à déjà été dit : La bataille des retraites n’est pas un mouvement de contestation parmi d’autres, elle porte des enjeux sociaux et démocratiques dont témoigne notre exceptionnelle unité syndicale, raison de plus pour y jeter toutes nos forces…

Mobilisons nous jusqu’au retrait de la réforme des retraites !

tract_ufas_les_11_et_15_mars_03-2023