Réforme des retraites : 49.3 ou pas, on lâche rien, on amplifie

(maj du 11/04/03)

Début janvier, Élisabeth Borne a présenté les grands axes de la réforme des retraites qui a tout de suite provoqué de vives réactions. Malgré les mobilisations sociales, le gouvernement droit dans ses bottes, a présenté le texte aux parlementaires en procédure accélérée. Après des débats houleux, le gouvernement, pour la 10ème fois dans ce mandat, a dégainé le 49.3.

La gravité de la réforme proposée et le véritable déni de démocratie dont font preuve le gouvernement et le président de la République, justifient que la mobilisation se poursuive et s’amplifie.

L’unité syndicale reste solide, l’opinion publique soutient toujours massivement les mobilisations, des solutions existent pour améliorer notre système de retraite, continuons à convaincre et à mobiliser.

20230406_CP_Mobilisation6avril

 

(maj du 5/04/2023) La loi doit être retirée !

L’unité syndicale reste solide, l’opinion publique soutient toujours massivement les mobilisations, des solutions existent pour améliorer notre système de retraite, continuons à convaincre et à mobiliser !

2023-04-03-_retraite_-_ni_pause_ni_mediation_-_la_loi_doit_etre_retiree

 

(article mis à jour et complété le 26/03/2023)

Malgré l’union des organisations syndicales qui depuis le 19 janvier appellent à lutter pour le retrait du projet de loi sur la réforme des retraites et les millions de manifestants qui, depuis des mois, font grève et manifestent dans le calme et la dignité, le président de la République a confirmé, ce mercredi 22 mars, le maintien de la loi sur le passage à 64 ans et les 43 années de cotisation et ce alors même que la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale a été rejetée à seulement 9 voix près.

Voulez-vous savoir ce qu’a voté votre député ? C’est ici : https://www.datawrapper.de/_/3nzP8/

Son gouvernement n’a ni majorité parlementaire ni majorité populaire

Le président dit « écouter la colère » des Français après l’adoption contestée du texte aux forceps, tout en affirmant que « la foule » n’a pas de « légitimité » face aux élus de la République.

Pis encore, il met sur le même plan les tentatives d’insurrections qui ont eu lieu aux Etats-Unis et plus récemment au Brésil, et les compare au formidable élan populaire initié à travers tout le pays depuis janvier pour lutter contre cette réforme profondément injuste pour des millions de travailleurs.

Il tente de minimiser la crise sociale et politique actuelle dans le pays en réduisant notre contestation à une simple incompréhension.

Monsieur le Président, nous vous avons compris !

La réponse des travailleurs se fera dans les rues, via nos mobilisations et manifestations et dans les entreprises par les mouvements de grève qui s’élargissent et se durcissent dans tout le pays avec de nouveaux secteurs qui rentrent dans l’action à travers des grèves et des ralentissements de production.

Son intervention aura produit l’effet inverse de ce qu’il recherchait, il redonne encore plus d’énergie aux salariés, aux jeunes, aux retraités et même à celles et ceux qui jusque-là n’étaient pas sortis.es dans la rue et qui vont le faire ce mardi 28 mars !

Il ne voit pas que rien n’entamera la détermination de la population majoritaire jusqu’au retrait : à nous de lui montrer notre ténacité et notre engagement !

Rien ! Absolument rien ne justifie l’acharnement politique du président de la République à faire adopter, quoi qu’il en coûte au pays, sa réforme des retraites dont personne ne veut, ni la population, ni les syndicats, ni même les députés.

L’agacement face à cet entêtement autocratique est d’autant plus grand qu’Emmanuel Macron enchaîne les mensonges financiers pour justifier sa réforme.

les créanciers internationaux se moquent bien de la réforme des retraites, à l’inverse, c’est la tension sociale provoquée par le Président qui pourrait pousser nos créanciers à s’inquiéter. En matière de financement de la dette publique française, le chef de l’Etat est aujourd’hui le problème, pas la solution.

Et s’il est vraiment inquiet sur notre capacité à payer les intérêts pourquoi a-t-il dépensé 60 milliards de baisses d’impôts lors de son premier quinquennat, suivies d’une nouvelle baisse des impôts de production ? Il est temps que le gouvernement arrête de penser qu’à chaque problème, la solution est une baisse d’impôt : Stop au quoi qu’il en perde fiscal !

Une petite vidéo édifiante où l’économiste Michael Zemmour explique ce choix : https://www.youtube.com/watch?v=31Vi-HTEjRA

au lendemain du refus du gouvernement de soumettre le texte au vote en recourant à l’article 49.3 de la Constitution, la majorité de la population, elle, vote contre : 65% des citoyens sont favorables à la poursuite du mouvement (sondage Harris Interactive pour RTL du 17 mars). Le rejet de la réforme reste majoritaire.

En attendant, le combat commun continue, la majorité de la population nous soutient.

 

Rendez-vous mardi 28 mars pour montrer notre détermination

cp_31-23_appel_28_mars_sans_contact

Rendez-vous jeudi 23 mars pour montrer notre détermination

La forte mobilisation doit contraindre l’exécutif à ne pas appliquer sa réforme adoptée au mépris des principes démocratiques, et massivement rejetée.

cp_27-23_49.3_sans_contact

Mais que font les syndicats ? Et bien s’ils sont très actifs en ce moment sur le sujet des retraites et le déni de démocratie du roi Macron… Pas que ! Il y a en ce moment l’ouverture des NAO à la Fondation OVE, et là encore, la CGGT soutien et représente es salariés.

Propositions CGT négociations 2023

Vos élu.e.s CGT à la Fondation OVE

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *